Architecture civile • Petite cité opulente* de plaine au plan en amphithéâtre; belle architecture urbaine de caractère homogène; belles demeures et hôtels particuliers*, portails 17ème, fontaines du 16ème au 18ème ; lavoir 16ème (MH), rue de la République. • Porte de ville* 16ème. • Tour du Jacquemard (MH) sur l'ancienne enceinte 14ème, horloge à automates* 1598, changés en 1882, restaurée récemment. • Pavillon de Bidaine 17ème et jardins (IMH). • Hôtels particuliers* 17ème : ancien hôtel Pagy de Valbonne (IMH), restauré en 1635 et récemment : façade Renaissance, fenêtres à meneaux ; hôtels d'Arquier, de Cadenet-Charleval, d'Alamanon, de Faudran de Lavaïl, de Lauris des Taillades, de Saint-Chamas. • Ancien couvent des Trinitaires* 16ème/17ème (habitation). • Domaine d'Aiguebelle* 17ème (IMH) : ailes 18ème ; parc : statue de Neptune, bassins, 3 fontaines (MH). Le domaine d'Ayguebelle était alors la propriété de la famille d'Alamanon, détentrice des co-seigneureries de Lambesc et des Taillades. Au XVIIIème siècle, ces biens passèrent aux Cadenet, seigneurs de Tamarlet et Tournefort, puis de Charleval. Le Duc de Guise autorisa alors Ayguebelle à prendre le nom de Château. • Châteaux (de Béziers, de Libran, des Taillades, de Valbonnette, de Bonrecueil avec vestige d'un donjon plus ancien). • Moulins. • Viaduc de Valbonnette. • Grottes de Sainte-Anne-de-Goiron (IMH). • Monument à la Résistance, plateau Sainte-Anne. Architecture sacrée • Eglise Notre-Dame-de-la-Rose-Saint-Michel 18ème (MH), remplace l'ancien édifice dont elle conserve le clocher 16ème carré à mâchicoulis (flèche abattue) : statues en bois 17ème, tableau de Mignard, orgues d'Isnard* 18ème. • Chapelle des Pénitents Blancs 17ème. Chapelle Saint-Michel 1635 au cimetière. • Chapelle Saint-Jacques de l'hôpital 1860. • Couvent Saint-Thomas-de-Villeneuve. • Couvent Sainte-Thérèse 1640. • A l'écart : chapelle votive Saint-Roch 1634, reconstruite au 17ème et au 18ème (IMH). • Chapelle Sainte-Anne-de-Goiron* romane (MH), dans un site sauvage (ancien lieu de pèlerinage pour la pluie) : nef unique à 3 travées voûtée en berceau brisé, abside en cul-de-four, 2 chapelles gothiques formant transept, campanile triangulaire. • Oratoires* : Saint-Roch 18ème, Sainte-Anne 1777 (IMH), près de la chapelle ; Saint-Marc 1709 (IMH), dans un mur de clôture du château d'Aiguebelle ; Sainte-Thérèse 1629 (IMH), non loin du couvent du Saint-Sacrement ; Saint-Suffren 1825 ; Notre-Dame-de-la-Rose 1680 ; du Sacré-Coeur de Jésus ; du Sacré-Coeur, Sainte-Croix, Sainte-Catherine, Sainte-Marie-Mère de l'Eglise. • Calvaire, dans le bois des Taillades.
Au Moyen-Age, un château est construit sur un promontoire et le village entouré de remparts. On franchira la porte de Salon, haute de 25 m, dont le campanile renferme la symbolique famille Jacquemard composée de quatre automates : un forgeron, sa femme et ses enfants, chargés de sonner les heures.
détail cliquez sur Portes anciennes
celle de l'hotel Dieu ( maintenant universite)
Chapelle Saint Michel au cimetière Première Eglise de Lambesc
Voir aussi l’église paroissiale du XVIIIe siècle pour ses retables et ses tableaux.
L'église Notre Dame de l'Assomption (1700/1741) L'église Notre Dame de l'Assomption est intégrée au sein de l'unité pastorale des 3 pierres: Lambesc, Rognes, Saint-Cannat. Elle est de style baroque. Elle possède un vaste dôme de forme octogonale qui lui confère une grande luminosité. Ses dimensions assez inhabituelles pour une église paroissiale, sont l'héritage du passé de Lambesc, à l'époque (XVIIe siècle) où la ville accueillait les Assemblées générales des Communautés de Provence. Présence en son sein de 10 chapelles ornées de beaux retables provencaux en bois sculpté et coloré représentatifs de l'art provencal (4 d'entre eux) ou en marbre : chapelle de la Croix (avec une fresque œuvre de J Kappeler), chapelle saint Michel ou saint-Crépin (statue de l'archange en bois doré de Bernus, retable vert et or, tableau de Dandré Bardon -1745), chapelle sainte Anne (rétable en bois doré, tableau de Jean Baptiste de Faudran -La Visitation -1643), chapelle Notre-Dame de Lourdes (tableau de Nicolas Mignard représentant saint Jean de Matha, fondateur de l'ordre des Trinitaires -1636), Chapelle Sainte Thérèse, chapelle saint Joseph (autel et retable en marbre, tableau « Mort de St Joseph » de Jean Daré -1649), chapelle du Rosaire (autel en marbre, tableau « Don du Rosaire » de Reynaud Levieux, chapelle du Sacré-Cœur (tableau : « Vision de Saint Blaise »), chapelle de la Résurrection, chapelle St Eldrad (saint patron de Lambesc et des bergers, tableau de Dandré Bardon -1742 « Le miracle de St Eldrad à la Novalaise »),chapelle des âmes du purgatoire (retable où sont représentées les allégories de la bonne mort, tableau de Dandré Bardon -1745). Elle possède une grande tribune dont le dimensionnement a obéi aux exigences d'accueil de la chorale de la cathédrale Saint-Sauveur d'Aix-en-Provence ainsi qu'un orgue à trois claviers (buffet de Valate, sculpteur d'Aix en Provence) œuvre de Joseph Isnard facteur d'orgue ayant construit ou participé à la construction d'autres grands orgues comme ceux de : Église Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, cathédrale Saint-André de Bordeaux, cathédrale d'Albi, Rodez. La restauration de l'orgue de Lambesc a été lancée en 2006. Jusqu'au XVIIIe siècle, de nombreux seigneurs, issus de grandes familles nobles de Provence, régnèrent sur Lambesc : au VIIIe, les Eldradiens, au IXe et Xe, les Porcelets d'Arles, au XIe et XIIe, les Pontevès des Baux. De 1453 à 1688, les Lorraine de Guise et de 1688 à 1789, les Lorraine de Brionne.
Le clocher basé sur l'ancien donjon du Chateau De ce chateau ne subsiste plus aujourd'hui qu'une tour (IX eme siècle)intégrée à l'Eglise paroissiale Notre Dame de l'Assomption (1700-1741). Cette église succède à Notre Dame de la Rose (XIIIeme siècle). Elle est l'œuvre de Jean Vallon, auteur avec son frère Laurent, de la nef Notre Dame de l'espérance de la cathédrale Saint-Sauveur d'Aix-en-Provence.
Chapelle Saint Roch (photo J.C.G.) L'origine exacte de cet édifice est toujours l'objet d'une incertitude. Pour les uns, elle fut édifiée en 1643 sur l'initiative de la congrégation Notre -Dame-de-la-Rose, alors que pour d'autres elle serait du XVIIIe siècle, soit de 1714, soit de 1733 ! Selon cette hypothèse, elle aurait été bâtie, non à l'initiative de la congrégation Notre-Dame-de-la-Rose, mais par la confrérie de St-Roch. Toujours est-il qu'elle semble avoir été délaissée à la fin du XVIIIe siècle et qu'elle commença, en conséquence, à se ruiner. Un particulier en fit l'acquisition sous la Révolution sans pour autant procéder à des travaux de réparations. Elle fut finalement sauvée d'une destruction complète en 1820 lorsque 7 Lambescains la rachetèrent à son ancien propriétaire, la restaurèrent et en firent don à la paroisse catholique. Construite sur un plan rectangulaire, elle se termine par une abside en triangle tronqué. Une seule fenêtre très étroite, dans le mur côté nord s'ouvre sur le choeur. La façade, surmontée d'un clocheton, est presque carré, ce qui donne à ce petit monument une impression de solidité http://prolambesc.free.fr
Chapelle des Pénitents Gris classée mais privée bvd.National Statut de Sainte Anne visible au musée Chapelle Sainte Anne
En longeant la barre sud du plateau de Manivert où, creusées dans le roc, les grottes dites de la Baume servaient de logements et d’écuries, on arrive à la chapelle romane Sainte-Anne, du XIe siècle, sur le plateau du mont Goiron. Ancien prieuré rural de l'abbaye cistercienne de Silvacane, la chapelle, dominante très haut la vallée de la Durance, entourée de son petit cimetière rupestre dont les tombes sont creusées dans le banc de calcaire, c'est une construction pleine de charme. C'est un édifice à nef unique, bâtie en moellons assez irréguliers mais renforcée de chaînages d'angles à joints vifs. Elle est précédée par un charmant petit porche formant narthex. A peu de distance, le long du chemin d'accès, le flanc de la falaise laisse encore lisibles les traces de l'ancien village troglodytique de saint Anne de Manivert. . Sur la roche, à l’entrée de chaque grotte, des figures humaines conjuratoires. Autour du sanctuaire s’étendait le cimetière dont certaines tombes, encore visibles, étaient creusées dans le roc
Petit monument situé dans le sous-bois près de la chapelle de Sainte Anne- d e -Goiron (site protégé). Présence sur le site d'autres petites plaques commémoratives avec noms, scellées à terre ou sur des rochers. Un peu plus haut, le grand Monument de la Résistance.
ARGENTINO Michel 1939-1945 ARROUE Cadet 1939-1945 ARROUE José 1939-1945 BISBAL Raymond 1939-1945 DELFINO Etienne 1939-1945 ESCAMILLA Joseph 1939-1945 LAI Jean 1939-1945 MARTIN Paul 1939-1945 RICHIER Pierre 1939-1945 SATORES Joachin 1939-1945 SOLER Jean 1939-1945 ZAFON Joachin 1939-1945 ZAFON Louis 1939-1945
Salle de spéctacle "Sévigné"
Couvent Sainte Thérèze, de la congrégation des Soeurs de Saint Thomas de Villeneuve. Ancienne Maison des Chanoines Trinitaires(1512) [ Maison ou couvent des Pères de la Sainte-Trinité de Lambesc. Cette « maison » fut fondée au XVIe siècle (en 1512) à l’entrée sud du village. La route actuelle fut percée au début du XIXe siècle scindant une partie de l’enclos et du « couvent » en deux. De fait, une partie du cimetière qui s'y trouvait et la chapelle du cimetière furent arasés. La communauté des Pères de la Sainte-Trinité regroupait en moyenne une douzaine de chanoines. Ils avaient aussi la responsabilité de l’hospice. Cet ordre, créé en France à l’origine, en 1198, par Saint Jean de Matha et Saint Félix de Valois, compte 81 maisons et 384 religieux. Il avait pour mission initiale de racheter les captifs chrétiens dans les Etats barbaresques. Après 1766, la commission des réguliers ferme plusieurs maisons dont 32 trinitaires[15]. L'ancien Hotel Dieu maintenant université
le Moulin de Berthoir
Hotel Cadenet Charleval dit ""Sévigné "" ou habitait Mme de Grignan ou naquit le Marquis de Grigan petit-fils de Mme de Sévigné
La Mairie
Sur l’emplacement de l’actuelle mairie se dressait autrefois l’Hôtel de Janet du XVIIe siècle. On pense que Madame de Sévigné y logeait pendant ses séjours à Lambesc au cours desquels elle venait voir sa fille, la comtesse de Grignan. Hôtel de ville depuis 1735, le bâtiment dut être reconstruit après le tremblement de terre de 1909
Saint Janvier
(San Gennaro en italien ou Januarus en latin), évêque de Bénévent, est un saint martyr reconnu par les traditions catholique et orthodoxe. Il mourut en martyr en 305 près de Pouzzoles pendant la grande persécution de Dioclétien. Saint Janvier est célébré le 19 septembre Saint Janvier est populaire à Lambesc depuis le XVII ièm. Siècle. Sous Henri IV, en 1603, quatre foires sont autorisées à Lambesc, le 6 Janvier pour les rois, le 24 février pour la Saint Mathias, le Lundi de Pentecote et à la fin de l'été, le 19 septembre pour la Saint Janvier. cette dernière date fut retenue pour la Fête Votive de la citée.
LES ORATOIRES
Monuments Historiques et Immeubles protégés de la ville de Lambesc Chapelle Sainte-Anne-de-Goiron Chapelle (11e siècle ; 13e siècle) Chapelle Sainte-Anne-de-Goiron (anciennement Sainte-Marie-de-Valbonnette) (cad. B 109) : classement par arrêté du 2 juin 1970 Propriétaire : Propriété de la commune Date de protection : 1970/06/02 : classé MH Chapelle Saint-Michel Chapelle (11e siècle ; 1ère moitié 17e siècle ; 19e siècle) Chapelle Saint-Michel, dans le cimetière (cad. AM 69) : classement par arrêté du 23 octobre 1989
: Propriété de la commune Date de protection : 1989/10/23 : classé MH Adresse : Dans le cimetière - Chapelle Saint-Roch Chapelle Chapelle Saint-Roch : inscription par arrêté du 8 mars 1943 Propriétaire : Propriété de la commune Date de protection : 1943/03/08 : inscrit MH Ancienne chapelle des Pénitents blancs Chapelle (17e siècle ; 18e siècle) Ancienne chapelle (cad. AC 271) : inscription par arrêté du 1er avril 1996 Edifice daté de 1634 (inscription sur la façade) . Décor peint dans la tradition des chapelles de pénitents des 17e et 18e siècles, par le peintre de la ville de Toulon Senes en 1761. Vendu comme bien national en 1796. Visite : fermé au public Decor : peinture Propriétaire : propriété d'une personne privée Date de protection : 1996/04/01 : inscrit MH Adresse : ; Voltaire (rue) boulevard National - Domaine d' Aiguebelle Demeure Le bassin Sud avec la statue de Neptune et sa niche qui l' ornent le portail d' entrée avec ses deux vasques, et les trois fontaines en bordure de l' allée Ouest (cad. BZ 243, 245) : classement par arrêté du 9 avril 1979 Les façades et les toitures (cad. BZ 245) : inscription par arrêté du 9 avril 1979 A voir : bassin, fontaine, niche, portail, élévation, statue, vasque, toiture Visite : Fermé au public Propriétaire : Propriété d'une personne privée Date de protection : 1979/04/09 : classé MH ; 1979/04/09 : inscrit MH Adresse : route de Rognes - Tour du Jacquemart édifice fortifié (16e siècle ; 17e siècle) Tour du Jacquemart (cad. AB 314, 315) : classement par arrêté du 23 octobre 1989 A voir : beffroi, porte de ville, tour, HORLOGE, décor extérieur Visite : Ouvert au public Propriétaire : Propriété de la commune Date de protection : 1989/10/23 : classé MH Adresse : place de la République - Eglise Notre-Dame de l'Assomption église (18e siècle) Eglise (cad. AB 357) : classement par arrêté du 8 mars 1982 Visite : Utilisation cultuelle Propriétaire : Propriété de la commune Date de protection : 1982/03/08 : classé MH Grottes de Sainte-Anne-de-Goiron Grotte Grottes de Sainte-Anne-de-Goiron : inscription par arrêté du 14 mai 1937 Propriétaire : Propriété d'une personne privée Date de protection : 1937/05/14 : inscrit MH Hôtel Pagy de Valbonne
ancienHôtel (2e moitié 16e siècle ; 1ère moitié 17e siècle) La façade et la toiture sur rue les trois façades sur cour avec les fenêtres à meneaux les toitures correspondantes et l' escalier intérieur (cad. AB 62 à 64) : inscription par arrêté du 23 août 1978 A voir : baie, escalier, fenêtre, élévation, toiture Visite : Fermé au public Propriétaire : Propriété d'une personne privée Date de protection : 1978/08/23 : inscrit MH Adresse : 3 rue du Plan-Bédouin - Lavoir Lavoir (2e moitié 16e siècle) Lavoir (cad. AM 62) : classement par arrêté du 28 décembre 1984 Visite : Ouvert au public Propriétaire : Propriété de la commune Date de protection : 1984/12/28 : classé MH Adresse : rue de la République - Pavillon de Bidaine Maison Pavillon et jardins qui l' entourent : inscription par arrêté du 16 novembre 1949 A voir : jardin, pavillon Visite : Fermé au public Propriétaire : Propriété d'une personne privée Date de protection : 1949/11/16 : inscrit MH Oratoire Sainte-Anne Oratoire (4e quart 18e siècle) Oratoire Sainte-Anne : inscription par arrêté du 22 juillet 1935 Propriétaire : Propriété d'une personne privée Date de protection : 1935/07/22 : inscrit MH Oratoire Saint-Marc Oratoire (1er quart 18e siècle) Oratoire Saint-Marc : inscription par arrêté du 22 juillet 1935 Propriétaire : Propriété d'une personne privée Date de protection : 1935/07/22 : inscrit MH Oratoire Sainte-Thérèse Oratoire (2e quart 17e siècle) Oratoire Sainte-Thérèse : inscription par arrêté du 22 juillet 1935 Propriétaire : Propriété de la commune Date de protection : 1935/07/22 : inscrit MH
Liste officielle avec le tableaux retables etc.
Autres demeures
Chateau de Valmousse
Les terres de Valmousse étaient placées sous la juridiction des seigneurs de la Barben, jusqu'à ce que Louis XIV, par lettres patentes du 9 mai 1703, portant la signature de Colbert aux côtés de celle du Roi, les érige en seigneurie en faveur du marquis Balthazar de Bézieux, Président de chambre au parlement de Provence. C'est lui qui fit construire, en 1704, le Château de Valmousse. Le dernier seigneur de Valmousse mourut en 1774 sans postérité. Le Domaine, après avoir traversé la période révolutionnaire entre les mains de plusieurs propriétaires, échut au début du XIXe à Hughes Paul du Queylar, correspondant à l'Institut de France. Son fils, Paulin, était très lié au peintre aixois Granet. Elève comme lui du célèbre David, Paulin du Queylar a signé une "Fuite en Egypte" qui surmonte l'autel de la chapelle. On peut également y admirer deux fresques signées Villevieille, probablement un des derniers élèves de Granet. Quant à Granet, qui a beaucoup séjourné au Château, on lui attribue les fresques murales de la grande entrée principale. En 1875, le Domaine de Valmousse fut racheté par François Rivoire, président du Tribunal de Commerce de Marseille. Les actuels propriétaires l'ont acquis sur ses descendants en 2000 et y ont entrepris de vastes travaux de restauration et d'agrandissement.
Chateau de Bidaine seconde moitié du XVII° Résidence des Archeveques Chateau des Taillades XIII° y ont vécus les Lauris, les Saint Chamas et les Faudran de Laval
Valbonnette En 1064, le territoire de La Barben appartient à l'Abbaye de Saint Victor de Marseille. Le Château appartient en 1143 à Pierre de Pontevès, Seigneur de Lambesc. En 1387, Guillaume de Pontevès, selon Nostradamus, s’étant jeté dans le parti contre Louis II d’Anjou la terre de La Barben lui est enlevée. Le Roi René réunit la terre au Domaine et devient propriétaire du château en 1439. Il cède le château le 18 Juin 1453 à sa fille Yolande de Lorraine qui, en 1474, l'échange avec son père contre le château de Valbonette. Le Roi René vend le 10 Juin 1474 le Château de La Barben à Jean II de Forbin, frère de Palamède dit "Le Grand", qui joua un rôle primordial dans la réunion de la Provence et du Royaume de Louis XI. Il en résulte la devise des Forbin présente dans tout le château "tu m’as fait Comte, je te fais Roi". La famille Forbin sera propriétaire du château durant cinq siècles. En 1963, le marquis de Forbin vend la propriété à Mr André Pons ingénieur agricole qui, très vite, l'ouvre au public. Mr André Pons l’habita entièrement avec sa famille et y créa une atmosphère chaleureuse et accueillante afin de transmettre à chaque visiteur, adultes et enfants, son amour et son respect pour ce château, joyau du patrimoine provençal qu’il fit revivre durant 35 ans. Sa fille aînée, diplômée de l'Ecole du Louvre , ancien Conservateur de Musée et son mari continuent cette tradition d'accueil et désirent développer tout le potentiel qu'un tel patrimoine peut apporter dans différents domaines tant historiques que culturels, touristiques ou événementiels. Bonrecueil ou se refugia avant la révolution la Duchesse de berry
Chateau Libran Premiers occupants connus sont les Lauris de Taillades Puis Famille LIbran en 1660
Aiguebelle
Vers 1736 la famille d'Alamanon fit construire la Bastide d'Aiguebelle domaine classé MH
Origines de la Bastide Les premières pierres qui composent cette authentique bastide construite à proximité des vestiges d'une ancienne villa romaine, datent de la fin du XVIIème siècle. Les deux ailes jumelles furent bâties courant XVIIIème, en parfaite harmonie avec la partie centrale Appellation Château Le domaine d'Ayguebelle était alors la propriété de la famille d'Alamanon, détentrice des co-seigneureries de Lambesc et des Taillades. Au XVIIIème siècle, ces biens passèrent aux Cadenet, seigneurs de Tamarlet et Tournefort, puis de Charleval. Le Duc de Guise autorisa alors Ayguebelle à prendre le nom de Château, alors que les autres demeures alentour s'appelaient bastides. XIXème et XXème A la fin du XVIIIème siècle, le Marquis de Charleval vendit le Château d'Ayguebelle à son beau-père Pierre Tronc. Gustave Tronc, maire de Lambesc en 1875, vendit le domaine à Louis Wartel, notaire à Lambesc. Aujourd'hui Le Château d'Ayguebelle appartient depuis 1983 à la famille de Neufville. |
LE VILLAGE EN 2007 |
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